Qu’est-ce que la douleur chronique ?
Tout d’abord, qu’est-ce que la douleur chronique ? Alors c’est une douleur persistante qui dure plus de 3 mois ou bien qui dure plus longtemps qu’initialement prévu. Elle peut survenir pour de multiples raisons, comme à la suite d’une intervention chirurgicale ou d’une blessure par exemple.

D’où provient la douleur chronique ?
La douleur chronique non cancéreuse est parfois évidente comme après une opération ou une blessure ou même les symptômes d’une maladie chronique comme l’arthrose. Mais parfois, la cause est plus difficile à établir malgré que la douleur soit clairement ressentie. Cela peut la rendre plus difficile à traiter puisque pas vraiment identifiée.
L’amélioration des possibles traitements ont récemment avancé en même temps qu’une meilleure compréhension de la douleur par la science.

Voyez sur le schéma ci-dessus comment la douleur (une brulure par exemple) interagit avec les nerfs, la moelle épinière et le cerveau pour identification avant d’engendrer une action (comme de retirer le doigt de la source brulante).
L’environnement peut-il influencer la façon dont la douleur est ressentie ?
En effet, notre environnement affecte et influence la perception de la douleur chronique ressentie. Et cela, en plus du schéma classique des nerfs, de la moelle épinière et du cerveau. C’est ce que l’on appelle l’approche biopsychosociale de la douleur.
Notre santé émotionnelle intègre ce tout, tout comme les comportements et croyances culturelles, ainsi que les attentes sociales sur comment nous devrions gérer la douleur.
Voyez sur le schéma ci-dessous comment la douleur initiale perçue peut évoluer avec les facteurs environnementaux.

Alors comment gérer la douleur persistante ?
La gestion de la douleur chronique (non cancéreuse) a pour buts l’amélioration de votre qualité de vie, par votre mobilité et votre capacité à faire des choses. Et bien entendu à réduire la douleur que vous ressentez, plutôt que d’essayer de l’interrompre totalement. C’est donc bien la qualité de vie qui prime afin qu’elle ne soit ni entravée ni trop dérangée.
Une stratégie possible réside dans la concentration sur les pensées positives au moyen de la méditation ou de la pleine conscience. Et en parallèle, identifier les pensées inutiles qui ne font qu’alimenter le cercle vicieux de la douleur (comme indiqué avec le schéma ci-dessous).
Cette forme d’adaptation possède de petits effets bénéfiques mais néanmoins bienfaisants et efficaces. Le mieux reste encore de combiner cela avec les possibles traitements non-invasifs qui sont à votre disposition.
« Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille ! »
Charles Baudelaire
Quels sont les traitements de la douleur chronique ?
L’approche médicamenteuse n’est recommandée qu’en combinaison avec d’autres traitements et seulement en début de traitement. Il est question généralement des médicaments suivants : Paracétamol (en complément d’autres médicaments), anti-inflammatoires (non stéroïdiens comme l’ibuprofène, le diclofénac mais à faible dose et sur une période courte). D’autres médicaments comme les antidépresseurs ou les antiépileptiques peuvent être prescrits par votre médecin pour soulager la douleur chronique nerveuse. Et nous ne reviendrons pas sur les opioïdes et leur côté addictif et euphorisant (ainsi que le seuil de tolérance qui va en augmentant, les nausées, la constipation, la somnolence).
Les traitements passifs
- Mais il est nécessaire de mieux comprendre sa propre douleur, ce nous ressentons, c’est un premier pas vers l’amélioration des symptômes.
- Les techniques physiques passives ont l’avantage de ne pas provoquer d’activité trop difficile à gérer avec sa douleur ni de dépendance médicamenteuse. Ces techniques passives sont par exemple la manipulation, le massage, les compresses chauffantes. Par contre, si cela peut être utile pour commencer, ces techniques n’ont très vite plus l’effet soulageant bénéfique du début.

Les traitements actifs
- D’autre part, l’activité physique aide à réduire la douleur. En revanche, si en cas de douleur, l’activité peut sembler ardue elle est tout de même réalisable : vous pouvez tout à fait commencer doucement. C’est ensuite progressivement que vous allez pouvoir l’augmenter à votre rythme. Certaines activités douces comme le Qi Gong, le Yoga, le Tai Chi, la marche ou la gymnastique douce peuvent aider dans cette démarche. En plus de se focaliser sur quelque chose d’actif, ces activités favorisent le travail sur les postures, la concentration, la relaxation et la respiration, ce qui seront de toute façon globalement bénéfique pour vous.
- Les techniques physiques actives sont celles dont vous tirerez le plus de bénéfices. Nous parlons ici d’électrothérapie sous toutes ses formes. Que ce soit en cabinet au départ puis ensuite à domicile, ce sont des traitements non invasifs et non addictifs ciblés et contrôlés.
Les bienfaits et bénéfices de l’électrostimulation
Quelle soit nerveuse ou musculaire, l’électrothérapie appliquée au moyen d’électrostimulateurs vous apportera d’innombrables bienfaits :

C’est pourquoi il est fortement conseillé de commencez à augmenter les techniques plus actives dès que possible. L’électrostimulation associée à une activité physique même douce seront vos plus grands alliés au présent comme au futur.
Alors n’attendez plus et commencez à vous soulager de vos douleurs dès à présent pour votre plus grand bien sur le court, le moyen et le long terme !
Le Parisien